Volume 8 • 2021 • Numéro 1
conçu surtout pour les fournisseurs de soins primaires non dentaires. Nous savons que les enfants issus de ménages à faible revenu, des régions rurales ou éloignées du Canada, des communautés autochtones et des familles de nouveaux arrivants sont confrontés à des difficultés particulières pour accéder à des soins buccodentaires. » Cet outil invitera les utilisateurs à adresser les enfants à un dentiste pour qu’ils ouvrent un dossier dans un cabinet dentaire et, s’ils ont de forts risques de développer des caries, pour qu’ils s’y fassent appliquer un vernis fluoré. « Des données américaines montrent que le secteur dentaire peut réussir à s’associer à des fournisseurs de soins non dentaires pour veiller à ce que les jeunes enfants profitent de soins buccodentaires préventifs de base, explique le Dr Schroth. Nous espérons que cet outil fera en sorte que davantage d’enfants verront un dentiste et recevront une application de vernis fluoré. » Outil d’évaluation du risque de la carie Principaux participants interprofessionnels : • Académie canadienne de dentisterie pédiatrique • Agence de la santé publique du Canada • Association canadienne de santé dentaire publique • Bureau du dentiste en chef du Canada • Société canadienne de pédiatrie Représentants/observateurs de référence : • Association canadienne des assistant.e.s dentaires • Association canadienne des hygiénistes dentaires • Association canadienne des dentothérapeutes • Association dentaire canadienne • Association des facultés dentaires du Canada • Collège des médecins de famille du Canada • Fédération canadienne des organismes de réglementation dentaire L’outil est lié au Relevé postnatal Rourke de 2020 et se trouve en ligne à : https://umanitoba.ca/CRA_Tool_FR_version_with_logos.pdf J ’ai lu le « Mot du président » dans le dernier numéro de L’essentiel de l’ADC (numéro 7, 2020, p. 7 ). LeDr Armstrong y revient sur la dernière année, les défis qui attendent nos jeunes collègues (en particulier) et les facteurs qui, selon lui, nous permettront de tirer notre épingle du jeu. Il y parle de collègues qui ont dû faire preuve d’ingéniosité, de modération et d’un sens pratique pour traverser une période difficile avant de récolter les fruits de leurs efforts. Il écrit : « Ce qui importe le plus, c’est un dentiste à l’écoute du patient et prêt à répondre à ses préoccupations. » Ces paroles ont trouvé un écho en moi et j’ai voulu renchérir. À mon avis, l’exercice dentaire se dirige dans la même voie que celle empruntée par nos collègues médecins. Il y aura de plus en plus de dentistes exerçant au sein de sociétés pour réduire les coûts et le stress d’exploiter un cabinet, comme le font les médecins. Ou bien il y aura de petits cabinets indépendants qui privilégient le service personnalisé et l’expérience client. Je me suis d’ailleurs déjà penché sur le sujet en mai 2018 dans le magazine Impact de l’Académie de dentisterie générale. Je pense que la réussite reposera sur les liens que nous tisserons avec notre équipe, nos patients, nos fournisseurs, nos laboratoires et autres. L’ingéniosité, la compassion et la compréhension, un retour à l’essentiel et une volonté de nouer de solides relations seront les clés du succès. Dr Lawrence M. Stanleigh Calgary (Alberta) COINDES LECTEURS Nous aimons beaucoup avoir des nouvelles de notre lectorat – les dentistes de partout au pays. Veuillez nous faire parvenir vos remarques et vos impressions au sujet des articles que vous avez lus dans le magazine ou dites-nous ce que vous aimeriez y lire. Écrivez-nous à publications@cda-adc.ca L’ observatoire 18 | 2021 | Numéro 1
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