Volume 7 • 2020 • Numéro 6

Question de chiffres : Reprise des activités après la pandémie Depuis 1991, CDAnet et le Service de réclamation ITRANS de l’ADC permettent aux cabinets dentaires de transmettre rapidement et de façon sécurisée des demandes d’indemnisation à des compagnies d’assurance par Internet. Ces services sont offerts aux dentistes membres de leur association dentaire provinciale ou territoriale, ainsi qu’aux dentistes du Québec qui sont membres affiliés de l’ADC. Actuellement, 89 % des dentistes canadiens transmettent leurs demandes par voie électronique. C haque mois, l’ADC reçoit des assureurs abonnés à CDAnet des renseignements qui comprennent des données anonymisées pour chaque demande d’indemnisation traitée avec succès (y compris les demandes soumises par les dentistes au Québec qui utilisent le Réseau ACDQ plutôt que CDAnet). L’ADC dispose également de renseignements sur le volume de demandes soumises par l’entremise du service ITRANS. Ces données donnent un aperçu du volume d’activité des dentistes au Canada et des catégories de soins de santé buccodentaire qu’ils fournissent, ainsi que de l’évolution de l’état des choses au fil du temps*. « Ces données permettent de brosser un tableau général de la situation économique relative à la médecine dentaire, affirme le Dr James Armstrong, président de l’ADC. En centralisant et en analysant de telles données, l’ADC peut contribuer à faciliter le positionnement stratégique de la médecine dentaire pour l’avenir. » Les demandes transmises par CDAnet ne représentent pas tous les soins dentaires dispensés au Canada; le service ne fait que le suivi des demandes d’indemnisation et ne tient pas compte des services que des patients paient eux-mêmes. Ces chiffres ne sont donc pas définitifs, mais ils permettent de dégager des tendances générales. Les données du service ITRANS montrent les effets extrêmes et immédiats du confinement lié à la COVID-19 en mars, puis témoignent de la reprise progressive en mai. Le volume des demandes d’indemnisation a chuté de près de 95 % entre le 12 et le 19 mars. Au cours de plusieurs semaines durant la reprise, le volume de demandes d’indemnisation a grimpé d’environ 10 % (voir le tableau ci-dessous). Geoff Valentine, directeur adjoint, Services d’aide à la pratique de l’ADC, a créé un rapport qui compare le volume et le montant des demandes d’indemnisation de juillet 2019 à juillet 2020**. « Juillet 2020 est le premier mois complet d’activités depuis que les restrictions relatives à la pandémie ont été assouplies, indique M. Valentine. La comparaison de 2019 à 2020 permet de dégager des tendances qui révèlent à quel point la médecine dentaire se remet de la pandémie. » Les graphiques et tableaux qui suivent donnent un aperçu de l’évolution de la médecine dentaire au Canada au cours de la dernière année. « Nous avons entendu des témoignages anecdotiques sur la résilience des dentistes canadiens, renchérit M. Valentine. Ces chiffres permettent d’obtenir une analyse quantitative de cette résilience. » Le volume des transactions ITRANS fluctue en fonction du jour de la semaine et des jours fériés. Examiner le volume des transactions effectuées au cours d’une seule journée de la semaine est une bonne façon d’évaluer les variations d’une semaine à l’autre. Le graphique ci-dessus suit l’évolution du volume de transactions effectuées un jeudi sur deux, de mars à août. Ces transactions comprennent les demandes d’indemnisation, les prédéterminations, les demandes de transactions en suspens, etc. Les demandes d’indemnisation représentent environ 75 % de ces transactions. 9 Numéro 6 | 2020 |