Volume 7 • 2020 • Numéro 1

9 Numéro 1 | 2020 | L’ADC sur le terrain Mot du président Alexander (Sandy)Mutchmor, dmd president@cda-adc.ca L’importance de toujours enrichir ses connaissances L a médecine dentaire évolue continuellement au fil des progrès de la science; de nouvelles données – provenant de chercheurs en médecine dentaire et d’autres domaines – conduisent à de nouveaux protocoles, traitements, techniques ou matériaux. Tout dentiste doit être à l’affût des percées scientifiques et technologiques afin d’améliorer la qualité des soins dentaires. Au cours des 35 dernières années, la lutte contre les infections a bien changé. Durant mes études, il n’était pas monnaie courante de porter des gants pour traiter des patients. Souvent les dentistes se fiaient à leurs patients pour savoir s’ils avaient l’hépatite C ou d’autres maladies infectieuses. Puis, pendant la crise du sida dans les années 80, la lutte contre les infections s’est mise à préoccuper la population. Le cas d’un dentiste séropositif de Floride qui aurait infecté certains de ses patients faisait les manchettes du People Magazine et du New York Times . La médecine dentaire a adopté des mesures de précaution standard, fondées sur la notion que tous les fluides corporels sont porteurs d’agents pathogènes. Les dentistes ont commencé à porter des gants et des masques. Les normes de stérilisation du matériel médical réutilisable ont été resserrées. Depuis, la lutte contre les infections n’a cessé de progresser. De nouvelles normes ont été adoptées. La découverte de pratiques et de protocoles à l’efficacité accrue a mené à la mise à jour des guides de pratique. Les patients s’attendent aux plus hautes normes de prévention des infections chez le dentiste. La Dre Nita Mazurat, qui a été directrice de la conformité réglementaire à l’Université du Manitoba et qui a participé à l’élaboration de la norme canadienne sur le retraitement des dispositifs médicaux, est à la tête d’efforts pour que le monde dentaire canadien mette en pratique les dernières découvertes scientifiques dans la lutte contre les infections. Elle fait valoir que, pour le retraitement des dispositifs médicaux, il y a deux facteurs de base : l’espace où se fait cette opération et les instructions des fabricants pour leurs produits. Bien des organismes dentaires provinciaux évaluent les mesures de lutte contre les infections, le retraitement des dispositifs médicaux et la tenue d’un registre à cet effet dans les cabinets. Avant que mon cabinet ne soit évalué, je me suis assuré d’avoir tous les manuels et les instructions des fabricants pour mon matériel et mes dispositifs. Il n’y a rien de prestigieux à la lutte contre les infections, mais les dentistes et leur équipe doivent la mener avec beaucoup de souci et se conformer aux normes de leur région. L’un des énoncés de vision pour l’avenir de notre profession de l’ADC veut que tous les dentistes du pays travaillent continuellement à parfaire leurs connaissances pour répondre aux besoins en mutation de la société et soient prêts à adopter de nouvelles pratiques pour améliorer les soins. La lutte contre les infections exige constamment de nouvelles connaissances que les dentistes doivent acquérir. Dans cet esprit, le présent numéro de L’essentiel de l’ADC publie la première partie d’un article des Dres Nita Mazurat et Cecilia Don sur le retraitement des dispositifs médicaux (p. 35). La seconde partie paraîtra dans un prochain numéro. Pour vous encourager à toujours vous perfectionner, l’ADC vous présente les dernières recherches, innovations scientifiques et nouvelles de notre profession en constante évolution. Nous devons tous continuer à en apprendre sur la lutte contre les infections.

RkJQdWJsaXNoZXIy OTE5MTI=