L’essentiel de l’ADC • Volume 4 • Numéro 6
16 | 2017 | Numéro 6 L’ observatoire L’art a toujours été un passe-temps pour la Dre Carol Martin. Jamais n’aurait-elle imaginé que cet intérêt la conduirait un jour à Rideau Hall, la résidence du gouverneur général du Canada. E nfant, la Dre Martin dessinait sans cesse et un jour elle a décoré la porte de chambre d’une amie avec des pastels à l’huile qu’elle avait pris à tort pour des craies. Jeune femme, elle a utilisé de la pierre à savon pour sculpter la réplique d’une figurine de canard provenant d’une boîte de thé Red Rose. Elle l’a offerte à son copain Bill (aujourd’hui son mari). Une fois devenue dentiste, elle a commencé à dessiner des tartans et l’une de ses créations est devenue le tartan officiel du Bureau du gouverneur général et de la communauté vice-royale de lieutenants-gouverneurs et de commissaires territoriaux du Canada. Tout cela peut sembler bien irréel pour la seule personne à exercer la médecine dentaire dans la petite communauté de 2 500 personnes de Beaverlodge dans le nord de l’Alberta. Personne n’était plus étonné que la Dre Martin elle-même quand elle a appris que le motif de son tartan avait été choisi par le Bureau du gouverneur général. « Qui l’eût cru? », s’est-elle étonnée. Une dentiste de l’Alberta dessine le tartan officiel du gouverneur général Le fait qu’elle obtienne le titre de créatrice de tartan pour le gouverneur général illustre bien jusqu’où peut mener une véritable passion avec un peu de chance. Si ses talents artistiques l’ont conduite en médecine dentaire, la médecine dentaire l’a ramenée à l’art. Après avoir été invitée à être évaluatrice clinique pour le Bureau national d’examen dentaire du Canada, la Dre Martin est allée à Ottawa et elle a rendu visite à l’Autorité héraldique du Canada, une section du Bureau du gouverneur général du Canada qui a pour objectif principal « de rendre l’héraldique accessible à tous les Canadiens ». Elle avait pris avec elle des armoiries qu’elle avait créées pour s’amuser et a pris rendez-vous avec Bruce Patterson, une sommité en matière de symboles héraldiques – qui a le titre de héraut – pour savoir ce qu’il en pensait. Même si ses armoiries ne respectaient pas les « règles de l’héraldique », la Dre Martin a été inspirée par les belles œuvres affichées au bureau de l’Autorité héraldique. De retour L’entrevue complète avec la Dre Carol Martin se trouve à oasisdiscussions.ca/ 2017/06/20/dcot [en anglais]
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