A
lorsque jem’assois auprèsd’un
patient dansmoncabinet d’Elkford,
enColombie-Britannique, des
milliersdedentistesdans lemonde
font demême. Si jeprendsune
fraiseet que je l’insèredans lemandrind’une
pièceàmain, elleyentre, commec’est lecas
partout ailleurs sur Terre. Bienque l’organisation
et l’économiede lamédecinedentairediffèrent
d’une régionà l’autre, lesdénominateurs com-
munsdenotreprofessiondans lemonde sont
nombreuxet révélateurs.
Laplupart denotrematériel et denos instruments
proviennent de l’étranger. À titrededentiste, nous
devons avoir lacertitudeque les chaînesd’appro-
visionnement sont fiables et capablesde fournir
desproduits sécuritaires et conformes aux lois
duCanada, cequi est possiblegrâceauxnormes
dentaires internationales. L’ADCencadre l’élabo-
rationdecesnormes et fournit uneexpertisepar
l’entremiseduComité techniqueenmédecine
bucco-dentairede l’Organisation internationalede
normalisation (ISO/TC106). Quandunemenace
plombe sur notrechaîned’approvisionnement
(pensons à lapénuriedemédicaments et aux
conventionsmondiales sur l’environnement,
telles laConventiondeMinamata sur le
mercurequi a failli bannir complètement les
amalgames), l’ADC intervient pour défendre
l’intérêt desdentistes et de leurspatients.
L’ADCœuvredans cesdossiersdeportée
internationaleet d’autresmoins connusdes
dentistesduCanada. Nousmaintenonsdes
relations étroites et bilatérales avec l’Asso-
ciationdentaireaméricaineet nous
assistons aucongrès annuel
de laFédérationdentaire
internationale (FDI), qui
permet d’échanger
avecbiendesnations.
Ces relationsnous aident àcerner les tendances
mondiales, telles lacorporatisationou lamigration
dedentistes formés à l’étranger, et àenprévoir les
incidences ici aupays.
LamigrationauCanadadedentistes formés à
l’étranger, par exemple, est undossier enpleine
évolutioncesdernières années. Cesdentistesont
diversmoyensd’accéder à l’examenduBureau
national d’examendentaire (BNED). Ilspeuvent
profiter duprocessusd’équivalencedecet orga-
nismequi comprend troispartiesmenant àcet
examen. LeBNED reconnaît déjàdepuisquelques
années l’ententede réciprocitéentre laCommis-
sionde l’agrément dentaireduCanada (CADC) et
les États-Unis,mais l’Australie, laNouvelle-Zélande
et l’Irlandeontmaintenant aussi des ententes avec
leCADCqui permet à leursdiplômésdepasser
l’examenduBNED. Ces efforts s’inscrivent dans la
mondialisationdes échanges et de lamobilitéde la
main-d’œuvre, une tendance touchant laméde-
cinedentaireet, de fait, toutes lesprofessions.
our
aider lesdentistesnouvellement arrivés auCanada
(comme je l’aimoi-mêmeétéun jour) à s’adapter
ànotrecultureet ànos valeurs éthiques Pour les
diplômésde l’étranger songeant à fairecarrièreau
Canada, l’ADCamaintenant un siteWebavecdes
données sur lenombrededentistepar habitants
par province. Ces chiffresdéboulonnent lemythe
selon lequel leCanadamanquededentistes.
Àbiendes égards, les contributionsduCanadaau
secteur de lamédecinedentairedans lemonde
dépassent les attentespour unpaysdont lapo-
pulationest somme toutepeunombreuse. Notre
engagement à l’international profiteà lamédecine
dentaireauCanadaet lacontributiondesdentistes
canadiensprofiteà lacommunauté internationale.
Je suisdoncfier dem’afficher commedentiste
canadien.
d’icietd’ailleurs
Dentistes
7
Volume2Numéro4
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L’ADC
sur
le
terrain
Mot duprésident
AlastairNicoll, bdsh
ons